Quatuor Wassily et Mathieu Herzog
Mardi 4 juin à 12h30
Accès libre, sans réservation
Présentation
On sait que Franz Schubert n’a pu profiter d’une vie aussi longue qu’il l’aurait voulue, et n’a pas pu entendre certaines de ses dernières œuvres de son vivant. C’est le cas de son ultime quatuor à cordes, le quinzième, composé deux ans avant sa mort en 1826, dont il n’a pu entendre une exécution que du premier mouvement. C’est dans cette dernière période de composition qu’il écrit ses œuvres de musique de chambre et pour piano les plus extraordinaires, massives et contrastées. À l’écoute de ce quatuor à cordes, on pense spontanément au quintette à cordes « à deux violoncelles » ou aux trois dernières sonates pour piano. Schubert se fait dans ce quatuor en sol Majeur plus « wanderer » que jamais. Il nous emmène en voyage dans un premier mouvement de dimensions symphoniques, et un second mouvement dont le refrain, accaparé par voix du violoncelle, nous rappelle assurément que Schubert est l’un des plus grands mélodistes de la période romantique. Le troisième mouvement quant à lui, met en opposition un « Scherzo » virtuose et scintillant, avec un « Trio » d’une douceur de berceuse sur le rythme d’un « Ländler » autrichien. L’œuvre se referme avec un mouvement perpétuel d’une énergie presque insoutenable.
Distribution
Quatuor Wassily
Mathieu Herzog, direction
Programme
Schubert, Quatuor n° 15