#GRANDSFORMATS

Spécialiste des musiques dites anciennes et avant tout du répertoire vocal, le chef Philippe Herreweghe appréhende toutes les époques avec le même souci du phrasé, interprétant Brahms, Schumann ou Dvořák avec une grande souplesse et beaucoup de poésie. De l’Ouverture tragique de Brahms, symphonie en un mouvement ramassé et sombre, à la Symphonie n° 7 de Dvořák, dont l’orchestre opulent et suggestif est un véritable réservoir d’ambiances, il met en évidence la puissance implicite du chant. Au centre, le Concerto pour violoncelle de Schumann irradie sous les doigts de Nicolas Altstaedt : le thème, en constante métamorphose, nimbe l’œuvre de mystère. Un écrin superbe pour le soliste qui fait chanter le plus humain des instruments.