Les contrôles Vigipirate étant en vigueur à l’entrée en salle, nous invitons les spectateurs à anticiper leur venue et à se présenter au minimum 40 minutes à l’avance.

Retour sur toutes les couleurs de la musique de la saison 24/25

Cette saison, La Seine Musicale aura vibré au rythme d’émotions intenses et de moments suspendus.

Des orchestres symphoniques envoûtants au souffle puissant du jazz, des créations audacieuses aux comédies musicales électrisantes, en passant par la poésie des spectacles en famille. Et ce n’est pas tout : les ballets et spectacles de danse ont émerveillé, les musiques de films ont fait frissonner et les ciné-concerts ont fasciné. Chaque rendez-vous a été une promesse tenue. Chaque rendez-vous a été une promesse tenue.

Retour en souvenirs et en image sur une saison haute en couleurs, où chaque note a compté.
Le corps en mouvement

 

Entre puissance du mouvement et récits incarnés, la danse a une fois de plus confirmé son rôle central dans la programmation de La Seine Musicale, déployant une richesse de formes et d’univers au fil de la saison.

Avec La Haine, Jusqu’ici rien n’a changé sur scène, l’adaptation chorégraphique du film culte de Kassovitz, la scène s’est transformée en un exutoire puissant. Un spectacle coup de poing, engagé et contemporain.

Deux créations originales de La Seine Musicale ont également marqué les esprits : GRACE – Jeff Buckley Dances, une interprétation dansée de l’album culte de Jeff Buckley, signée Benjamin Millepied, qui aura fusionné sensualité et introspection. Enfin Mythologies d’Angelin Preljocaj, fresque chorégraphique explorant les récits fondateurs avec une puissance esthétique saisissante, qui est venu clore cette saison.

Le grand retour des comédies musicales Mamma Mia! et les 10 Commandements ont, quant à eux, replongé le public dans des univers cultes, entre tubes incontournables et mises en scène grandioses. Ces spectacles intergénérationnels ont rassemblé des salles enthousiastes, prouvant une fois encore l’attachement du public aux grandes comédies musicales.

Autre coup de maître : le spectacle de danse Peaky Blinders : The Redemption of Thomas Shelby, l’adaptation scénique palpitante de la série éponyme, par la compagnie londonienne Rambert, accompagnée par l’interprétation live d’une bande son originale. Un mélange de force, d’élégance et de tension dramatique.

La Haine, Jusqu'ici rien n'a changé

GRACE by Benjamin Millepied © Fred Mortagne

Mythologies © JC CARBONNE

Peaky Blinders The Redemption of Thomas Shelby © Johan Persson

Le temps du classique

 

La musique classique a trouvé une résonance toute particulière cette saison à La Seine Musicale, entre grands noms, résidences et ouvertures audacieuses.

Dès la rentrée, Philippe Jaroussky et son ensemble résident ont officialisé le lancement de saison à l’Auditorium par un concert ouvert à tous afin de présenter les nouveaux Jeunes Talents de la promotion. Un moment d’émotion et de découverte.

Côté récitals, les instants de grâce n’ont pas manqué. Lise de la Salle, brillante pianiste française, a captivé le public avec les grands classiques de Chopin, Fauré ou encore Mozart. La saison a également été marquée par la relecture dansée des Quatre Saisons de Vivaldi, signée par la compagnie Käfig de Mourad Merzouki, fusionnant baroque et hip-hop dans une énergie singulière. Les Musiciens du Louvre, eux, ont redonné vie aux plus belles pages de Bizet, révélant toute la modernité et la fougue de son écriture.

Pour ses 10 ans, Insula orchestra, l’orchestre résident à La Seine Musicale fondé par Laurence Equilbey, a mêlé création, redécouverte et ouverture : Le Paradis et la Péri de Schumann, Musiques de cinéma/B.O. baroques, le romantisme d’Emilie Mayer. La Saison invités a accueilli de grands orchestres internationaux et la création mondiale des Indes galantes revisitée par Bintou Dembélé, affirmant une vision engagée et contemporaine de la musique classique.

Enfin, Mathieu Herzog et son orchestre Appassionato ont, une saison de plus, su rendre la musique classique accessible et passionnante grâce à notre format découverte « Vous trouvez ça classique ? », attirant chaque fois un public toujours plus nombreux et enthousiaste.

Insula orchestra et Laurence Equilbey à La Seine Musicale ©Julien Benhamou

Vivaldi, Quatre Saisons dansées

Mathieu Herzog, Orchestre Appassionato VTCC © Rémi Rière

Au cœur du jazz

 

Cette saison, La Seine Musicale a prouvé que le jazz ne se limite pas à une simple étiquette sonore, mais qu’il est un langage universel, riche de mille nuances.

Du jazz classique au métissage le plus inattendu, le public a été invité à un véritable voyage sensoriel. On a vu des concerts hors des sentiers battus, à commencer par la fusion audacieuse entre musique klezmer et jazz, portée par les talents de David Krakauer et Kathleen Tagg. Nous avons également reçu Kayhan Kalhor et de Erdal Erzincan, deux maîtres incontestés du kamancheh, instrument à cordes frottées, et du bağlama, instrument à cordes pincées comportant trois doubles cordes, qui ont séduit le public par leur complicité rare.

De grandes voix féminines ont elles aussi touché l’âme du public, avec les performances bouleversantes de Veronica Swift, Sarah McCoy ou encore Stacey Kent, qui ont fait résonner leurs timbres uniques dans l’écrin acoustique de l’Auditorium.

Que dire du Harlem Gospel Choir, qui a fait vibrer les murs de la salle dans une explosion de groove, prouvant que le gospel reste un pilier de l’âme jazz.

Enfin, les amateurs de jazz pur ont été comblés avec Legacy of Wayne Shorter, où Ravi Coltrane a magistralement repris le flambeau de son prédécesseur. D’autres figures emblématiques étaient également au rendez-vous parmi lesquelles Abdullah Ibrahim ainsi que Richard Bona et Alfredo Rodriguez. Une programmation à la fois audacieuse et fidèle à l’essence du jazz.

Legacy of Wayne Shorter

Richard Bona et Alfredo Rodriguez

Stacey Kent

Petites oreilles, grandes émotions

 

La saison familiale a une fois de plus enchanté petits et grands avec une programmation riche en découvertes et en émotions.

Maureen Dor a captivé le jeune public avec Contes et Rencontres, un spectacle musical et d’ombromanie, art ancestral de créer des ombres projetées avec les mains. Elle revenait quelques mois plus tard pour Le Jeu pas sorcier, insipré de l’œuvre de Paul Dukas, où parents et enfants se sont affrontés dans un duel ludique et complice.

Sabine et Simon, fidèles au rendez-vous, sont revenus à La Seine Musicale pour un concret pédagogique qui a conté L’histoire du piano et de tous ses majestueux secrets. Plus tard, ce fut au tour du légendaire Beethoven de dévoiler ses secrets, offrant un voyage à la fois pédagogique et interactif.

Enfin, cette saison le SeineLab a proposé deux nouveaux ateliers à destination du jeune public avec les médiateurs passionnés de l’Ircam-Centre Pompidou. Les jeunes participants ont pu inventer un « Bestio-Robot », s’immerger dans les dessous de la musique au cinéma avec « Ciné-sons », expérimenter de nouvelles manières de raconter des histoires interactives (« Nuages de voix » & « Raconter des histoires en sons et en mouvements ») ou encore s’initier à l’enregistrement de terrain (« Visite architecturale du son).

Le Jeu pas sorcier

Atelier du SeineLab - Ciné-sons

Atelier du SeineLab - Histoires en sons et en mouvements

Live icons

 

Cette saison, La Seine Musicale a brillé par une programmation actuelle et ambitieuse, fusionnant légendes intemporelles et talents émergents.

Avec TONES of Paris, COLORS a fait une entrée remarquée entre nos murs, signant la première édition parisienne d’un festival au croisement de la musique, de la culture et de l’esthétique visuelle. Imaginée comme une célébration de la diversité artistique de la capitale, cette soirée d’exception a rassemblé une programmation audacieuse mêlant figures internationales et voix montantes. James Blake y a livré un rare et intense concert de piano, The Joy a fait vibrer la salle d’une énergie chorale irrésistible, et Saint Levant, révélation rap multilingue, a conquis le public avec son univers singulier.

Un autre moment remarquable : le retour très attendu de Bob Dylan, qui avait eu l’honneur d’inaugurer la Grande Seine en 2017, à l’ouverture de La Seine Musicale. Sa présence, presque mythique, a ravivé la mémoire collective.

La saison a aussi vibré au rythme des stars internationales : Kool and the Gang a fait danser toutes les générations, tandis que le boys band coréen The Rose a attiré une vague de fans passionnés.

Gims a également marqué les esprits en investissant la Grande Seine pour 4 dates à guichet fermé. Ses tubes planétaires ont fait vibrer la foule, les faisant toucher le ciel.

Mais la scène actuelle ne se limite pas à la voix : les instrumentistes ont également été mis à l’honneur. Ludovico Einaudi, maître du piano mélancolique, a livré des concerts d’une délicatesse rare, tandis que les célèbres compositions de Hans Zimmer ont envoûté la salle avec leurs thèmes de films emblématiques.

James Blake pour Tones of Paris

Kool and The Gang

Gims

World of Hans Zimmee

La saison écoulée à La Seine Musicale a été une véritable symphonie d’émotions, de découvertes et de talents venus d’horizons multiples. Que ce soit sur scène ou hors scène, chaque instant a vibré au rythme de la création, de la diversité et du partage.
Et si cette saison a déjà offert une richesse artistique, elle n’est qu’un avant-goût de ce que la future saison vous réserve.

Dès la rentrée, vous pourrez retrouver : le Boléro de Ravel, Le Bal de Paris de Blanca Li, MC ★ Solaar, l’histoire du Petit Prince conté pour les petits et grands, Swan Lake de Matthew Bourne, Stefano Di Battista pour célébrer les plus belles musiques du cinéma ou bien la Haine, Michel Legrand, Chapelier Fou et bien plus encore.

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