Les contrôles Vigipirate étant en vigueur à l’entrée en salle, nous invitons les spectateurs à anticiper leur venue et à se présenter au minimum 40 minutes à l’avance.

Trois questions à Jean-Luc Choplin

La Seine Musicale, au-delà des ensembles présents [...]; sera principalement un lieu d’accueil mais aussi de production et de création"...

 

1/ Quel type de spectacles voulez-vous produire ?

La Seine Musicale, au-delà des ensembles présents, Insula orchestra, la Maîtrise des Hauts-de-Seine, l’Académie Musicale de Philippe Jaroussky ; sera principalement un lieu d’accueil mais aussi de production et de création.

Dans la grande salle, on présentera des évènements artistiques, par exemple en juin 17, un festival Sud-Africain avec l’Opéra de Cape Town; en juillet 17, la compagnie de danse d’Alvin Ailey avec le festival Les Etés de la Danse ; à l’automne 2017, en préfiguration du centenaire de Bernstein (2018) West Side Story (normal pour l’ouest de Paris !). On produira, créera des spectacles de théâtre musical (musicals) de tous les continents. Notre première création sera une comédie musicale coproduite avec l’Opéra de Cape Town, « Tsotsi », tiré du film de Gavin Hood « My name is Tsotsi ». En cours de développement : des projets avec l’Afrique de l’ouest, Bollywood, le Brésil !

Dans l’auditorium, toutes les formes musicales seront explorées, du classique, au jazz, aux collectifs d’artistes ou musiques du monde. Notre promesse pour les concerts est qu’ils soient différents dans le fond et dans la forme, qu’ils s’adressent aux familles, qu’ils nous étonnent. Quelques exemples : Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus dans un concert de Haendel à Hendrix, dans un concert Rossini et les dessins animés, le Vegetable Orchestra avec son exécution d’œuvres classiques sur instruments légumes, l’Orchestre National d’Ile de France avec « Doctor Atomic » de John Adams, des joutes musicales avec Jean-François Zygel, des ciné-concerts, des feuilletons musicaux (style séries TV), des concerts promenades (comme les Prom’s de Londres)…

2/ Comment comptez-vous produire des spectacles exigeants sans subventions, vu qu’il s’agit d’un lieu privé ?

Il nous faut inventer un modèle économique. En ce qui concerne la musique classique, les deux ensembles résidents qui bénéficient de subventions du Département devront arriver à l’équilibre des dépenses et des recettes. La location de la grande salle à des promoteurs de concerts de rock et de variétés permettra de dégager des recettes dont une partie pourra être investie dans les créations. Pour la création ou la production de nos évènements, nous serons en coproduction, en partenariat avec de nombreux producteurs internationaux, privés ou publics, théâtres, institutions (opéra de Cape Town pour « Tsotsi »), partenaires media, télévisions, dans un modèle très West end ou Broadway. « La nécessité sera mère de l’invention ».

3/ Quelle est votre vision du lieu ?

Un clin d’œil à Jacques Brel :

Une île
Voici qu’une île est en partance
Et qui sommeillait en nos yeux
Depuis les portes de l’enfance
Venez
Car c’est là-bas que tout commence

Crédit photo : © Denis Lacharme

Le 13.04.2020 à 04:04 par La Rédaction

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