Dernière œuvre de Pergolese qui meurt dans la fleur de l’âge, son Stabat Mater fut immédiatement populaire. Airs et duos alternent dans une écriture concertante qui fait merveilleusement dialoguer les voix de la Maîtrise des Hauts-de-Seine avec l’ensemble instrumental. Cette partition sacrée revêt une dimension théâtrale typique de l’époque baroque et de l’opéra naissant. Pergolèse y met en musique l’amour d’une mère pour son fils, affect universel profondément humain, avec des figures musicales très expressives. Cette représentation musicale des passions était surnommée la peinture de l’oreille.